Ben y a des dérivés du survival, quand même. Il y a la base le bon gros slasher, les pauvres victimes éplorées face à un monstre invincible sans pitié (le genre a été créé entre autre par Halloween et les griffes de la nuit, tout de même). Dans Eden Lake, on a un scénario, les victimes comme les "bourreaux" sont des personnages avec une certaine situation sociale, un métier, une vie. A ce stade-là, on a nécessairement de l'implicite. Pas forcément très développé, mais on en a, ce qui rend le film pas seulement divertissant, mais aussi interessant.
Et puis reste le problème de la mise en scène. On continue à tourner des slashers à l'ancienne. Mais là où Cold prey et Hatchet sont assez réussis, on a des "the ruins" ou autres.
Eden Lake n'est pas un chef-d'oeuvre, mais il réussit son objectif : il fait peur. Et en plus il remplit l'objectif bonus, il fait (un peu) cogiter.