Parce que la perfide Albion a toujours été au top de l'innovation musicale (entendons par là berceau des courants les plus marquants et influents de la deuxième moitié du XXème siècle), une fois n'est pas coutume ; j'aimerais écrire quelques lignes sur un groupe anglais méconnu mais tellement en avance sur son temps et ce depuis ses débuts il y a plus de 20 ans (et à travers de nombreux changements de line-up) : Ozric Tentacles.
Formation hétéroclite et ultra novatrice, Ozric n'a de cesse de produire une musique ouvertement éléctro mais néanmoins réellement jouée, reléguant tous les DJ et faiseurs de triphop au rang de petits bidouillleurs garageux.
Une batterie hantée par le fantôme de sieur Bonham, une gratte que ce chenapan de Alan Holldsworth a maintes fois imitée copiée, des nappes de claviers directement héritée des papes de Soft Machine, Yes et consors et rodées à coups de free parties acidifiées, une flûte qui fleure bon le Jethro Tull, une basse redoutablement bop ...
Un cocktail savoureux de Gong, Magma, Bolin, Pink Floyd, Robert Wyatt ou Mike Stern ...
Une merveille psyché à écouter en boucle.
www.ozrics.com/
Un extrait vidéo
http://fr.youtube.com/watch?v=86zEObmr4MU
(Pour l'anecdote, Zia Gelani, qui fut bassiste de Ozric joue un enfant prisonnier dans une cage dans Le Temple Maudit ... OK, tout le monde s'en fout.)