Bon, et bien comme ce bidule est aussi vide que le cuir chevelu de Giscard est mort, j’ai décidé d’y laisser mon empreinte en soumettant un film. (mais qu’est ce je suis en train de faire moi...)
Pas un chef d’œuvre du 7ème Art, pas une perle retrouvée sur un betamax, ou une bobine post-Giscardienne. Non, mais un Gérard Krawczik.
Oh je sais ce que vous allez dire - pour les inconscients qui tenteraient de me lire-, Gérard nous a pondu de belles hmm…, oui on peut le dire, de belles merdes. Gérard est aussi acoquiné avec ce barbu et bedonnant Besson. Bref Gérard déconne plein pot.
Mais Gérard nous a aussi offert l’été en pente douce. C’était en 1987, adapté du roman de Pierre Pelot. Gérard réalise, Gérard scénarise même.
D’où ma question, que s’est il passé Gérard ???? Je me permets cette familiarité, mon cher Gérard, étant donné l’affligeante filmographie dont tu nous as gratifié par la suite.
J’ai redécouverts ce film récemment, et j’avoue ne pas comprendre dans quoi il s’est embarqué par la suite. On dirait une amorce de carrière prometteuse totalement foirée.
Je me suis donc replongé là dedans, avec une appréhension certaine.
Que nenni !
Un film simple, une histoire très « française », une sorte de huis clos étendu à tout un village, avec les ragôts, les discussions de bristro et les préjugés qui vont avec.Le tout servi à une température caniculesque.
Coté distribution, un Bacri déjà grognon en bonne voie, un Villeret déjà habile pour jouer les simples d’esprit, une Pauline Lafont nature comme un yaourt, un Jean Bouise toujours égal à lui même, itou pour Guy Marchand dans un autre genre, et les quelques discrets ; Braoudé, Vanel, et Chabrol.
Bref, un film qui fait du bien, qui change, qui détonne, et pourtant d’une banalité confondante, bien aidé et porté par une musique lancinante, limite envoûtante avec l’impression de chaleur qui se dégage tout au long du film, soupoudrée du générique de début au générique de fin. Au point qu’elle fasse partie intégrante de la distribution.
Bref (oui encore), cet amas de mots grumlytesques n’a aucune valeur critique. J’avais juste envie de faire partager cette petite chose sans prétention avec des mots simples (voir de polluer le forum de ma prose, un peu chiante à cette heure-ci j’en conviens)
Bref ! quoi. ( Il est totalement défendu de relever les fautes et autres erreurs du genre, mon égo en souffrirait gravement, et l’heure tardive me sert d’excuse)