Drive (de Nicolas Winding Refn, sortie 05/10/2011)

Je ne pense pas qu'il faille mettre synopsis de ce film, la bande-annonce est mensongère, tous les synopsis également, tous comme c'était le cas pour Vallaha Rising (Le guerrier silencieux).
À croire que les films de Nicolas Winding Refn ne se reflètent correctement en aucun raccourcie.

Y pas à dire, cette année Canne ça valait le coup (quand je pense au nombre de mes camarades de promo qui y sont allés, les enflures).

Peu de choses à dire sur Drive si ce n'est que c'est la jouissance esthétique à l'état pure, j'ai fini le film avec les larmes aux yeux juste pour la quasis perfection de l’œuvre (pleurer sur la beauté d'un plan ne m'étant pas arrivée depuis Vivre d'A.K).
La musique est bien (le travail du réalisateur sur le son était déjà très présente dans son film précédent si ce n'est plus), les acteurs aussi (Carey Mulligan surtout, c'est un plaisir de la retrouver dans un film aussi ambitieux après l'horripilant Never Let Me Go; le chouette déhanché de Gosling me l'a rendu plus que supportable), la mise en scène j'en parle même pas (premier film depuis la Femme des sable qui me fait presque apprécier la surimpression) & merde la mise en scène quoi.

Je pense faire une vrai critique (sans parenthèses) la semaine prochaine, quand je retournerais voir le film (hu hu).

Bref je ne poste jamais (pourtant je vais au cinéma 2 à 3 fois par semaine, au passage je déconseille fortement Polisse qui est imbuvable) mais Drive est vraiment mon coup de cœur de la rentrée

Par manque de temps, je colle la critique que j'ai posté ailleurs.

Ryan Gosling, très honnêtement, est hallucinant. Mon seul regret est d'avoir été obligé de voir le film en VF, mais même ainsi, prestation plutôt incroyable.
Le film en lui-même est à mi-chemin entre l'action, le suspens nerveux, le film noir à l'ancienne et le film de gangsters décontracté à la Tarantino (que je n'aime pas du tout, hein).
Images absolument magnifiques (elles pourraient presque rivaliser avec celles du "guerrier silencieux", du même NWR, c'est pour dire), mise en scène époustouflante, scènes de violence (c'est mon faible) incroyables, très asiatiques, voire sud-coréennes.
Un jeu de massacre parfaitement chorégraphié, quelques scènes chocs, d'autres de poésie mélancoliques absolument sublimes (mais quand on connaît le lascar, ça n'étonne plus).
Un excellent casting, une musique très pop étrangement déplacée, qui surprend franchement dans les premières minutes, mais une fois qu'on est chargés dans le truc, on en sort plus. Et on pleure quand arrive le générique de fin, parce que c'est déjà fini.
Avec, en bonus, le petit rôle de Ron Perlman, c'est toujours un plaisir.

En bref : une alternance entre bouffées d'adrénaline monstrueuses, contemplation muette avec les yeux écarquillés, pincements au coeur déchirants, et sourires d'enfants ravis. Plutôt contradictoire, non ? Bienvenue chez monsieur Refn, qui confirme que d'ici peu, s'il continue sur cette lancée, il viendra bousculer Sergio Leone, John Carpenter et Johnnie To au panthéon de mes réalisateurs favoris. Chef d'oeuvre intégral, en ce qui me concerne.
Un film hommage, également. Je pense par exemple à quelques films de Michael Mann, mais surtout à "To live and die in L.A.", de Friedkin.
Je ne crois pas vous avoir dit que "le guerrier silencieux", de Nicolas Winding Refn, avait frôlé mon top 10, quand je l'ai vu.

Salut,

Pour commencer, j’adore Ryan Gosling, car, selon moi, cet homme a de grandes chances d’être le Tom Hanks de demain. Il a du chemin à faire, certes, mais il y arrivera. Ce fut un plaisir pour moi de le voir dans Drive un très bon thriller d’action qui vaut mille fois mieux que le long-métrage Only God Forgives. L’histoire tient la route et Carey Mulligan frôle la perfection dans son jeu. Bref, j’adore !

Au revoir !